Afin de remplir le dico sexy sur Mutine, j'ai découvert une pratique sexuelle bien peu courante qui m'a laissée pantoise : la nasophilie. Je vous vois déjà taper frénétiquement sur votre clavier pour trouver ce que c'est que ça ! Il s'agit tout simplement d'une déviance sexuelle qui consiste être très excité par les nez ou tout simplement par le fait de pratiquer le nasolingus (comme son nom l'indique, sucer un nez comme un pénis). Alors, pourquoi pantoise ? Déjà, je ne connais pas encore toutes les pratiques sexuelles en vigueur!. Heureusement, j'aime la découverte. Mais pantoise, car moi, quand je veux taquiner chéri, je lui suce le nez. Taquinerie qu'il me rend bien et qui provoque chez moi autant d'excitation que la vue d'un escargot baveux. Donc, notre petit jeu régressif est une source d'excitation pour certains ? Jules César, grand admirateur du nez de Cléopâtre était-il nasophile ? Edmond Rostand, quand il écrivit Cyrano, dévoilait-il en fait sa nasophilie ? Carlo Collodi, véritable papa de Pinocchio,en était lui-aussi ? Et Corbier avec le nez de Dorothée ? Stop ! Vous comprenez maintenant mon état pantois lorsque j'ai découvert ce fantasme si original. Une fois toutes ces questions sorties de mon petit crâne, je réfléchis (oui, mine de rien mon cerveau s'agite aussi devant autre chose que les sextoys ) à la nasophilie passive et la nasophilie active.
La nasophilie passive consiste à se faire faire une fellation nasale. Visiblement pour le NP, l'excitation vient si on lui lèche, suce le nez, bref un préliminaire très érotique. Et là, petit conseil de Miss Mutine, vaut mieux avoir un grand appendice pour que le ou la gloutonne qui vous fera cette caresse nasale puisse jouer très longtemps (et comme le veut l'adage grand nez grand sexe, ce qui pour la suite est bien aussi si cet adage est vrai, ce qui reste à prouver...)
La nasophilie active, elle, consiste à promener son nez sur les zones érogènes de son partenaire. Imaginez son nez se glisser sur vos seins, votre nuque, votre sexe, vos fesses... bref son nez glissant sur votre corps comme une extension de ses mains.
C'est vrai que cette pratique me surprend, mais après tout il y a un tas de choses à faire avec un nez. On peut le caresse du bout des doigts, lui dépose un baiser, les Esquimaux eux se le frottent délicatement pour se dire bonjour. C'est vrai que la fellation nasale est l'extrême de la pratique mais visiblement elle procure une excitation ultime. Et qui dit nez dit odorat. Et nombre d'odeurs de votre partenaire sont aphrodisiaques pour peu que vous vous donniez la peine d'oublier ce qu'on nous a appris sur les odeurs corporelles. Non, je ne vous parle pas ici de l'inconnu dans le bus qui ne s'est pas lavé depuis trois jours, mais des odeurs que sécrète votre amoureux pendant l'amour. Le goût salé de sa sueur sur son corps. En fin de compte je peux comprendre les nasophiles qui érotisent leur nez, mais je leur laisse le bisou de l'escargot, moi je me contente de celui de l'esquimau.