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David Carradine vs. Sylvester Stallone

Publié le 10 juillet 2008 par Tom

Death Race 2000

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On parlera certainement beaucoup, dans les prochains mois, du nouveau film de Paul Anderson qui, aprčs avoir été flagellé plus d’une fois en place publique (pour ses 'moyennes' adaptations !), revient ŕ la mise en scčne dans le remake de "Death Race"... Dans ce film d’anticipation baignant dans le jus des "Mad Max" et Cie., le musclé Jason Statham campera un pilote de voiture emprisonné pour le meurtre de son épouse… Crime qu’il n’a bien sűr pas commis ! Vu ses performances dans la vie civile, le personnage de Statham va attirer le regard de la directrice (?) de la prison interprétée par Joan Allen. Cette derničre a bien envie de voir concourir notre héros dans une célčbre course oů tous les coups sont permis ! C’est le moins que l’on puisse dire… Mais revenons-en au film original, celui qui a inspiré cette nouvelle mouture signée Anderson.

Death Race 3000

Dans "Death Race 2000", portant en français le titre "La Course ŕ la mort de l’an 2000", ou "Les Seigneurs de la route", le célčbre pilote Frankenstein (David Carradine) court pour le Président d’une Amérique sanguinaire et immorale. S’il veut remporter une célčbre compétition automobile traversant tous les Etats-(dé)Unis, notre coureur - qui porte trčs bien son nom - devra vaincre d’autres compétiteurs haut en couleur et aussi sauvages que lui ! Mission pas si simple surtout qu’une organisation clandestine, s’opposant ŕ la violence excessive du Président ‘ricain, est bien décidée ŕ saborder la course et ŕ liquider les participants. Disons qu’il est ici question de soigner le mal par le mal.

David Carradine

Mettons-nous d’accord d’emblée, "Death Race 2000", qui remonte ŕ 1975, doit impérativement ętre replacé dans le contexte cinématographique des années ’70 - début ’80 ! Sans cela, ce long-métrage de Paul Bartel vous paraîtra au combien ennuyeux et désuet… Kitsch ŕ souhait, émaillé de quelques brčves mais sympathiques scčnes d’hémoglobines, "Death Race" met avant tout le couple Carradine - Simone Griffeth ŕ l’honneur.

Simone Griffeth et Sylvester Stallone

Sous ses mutilations fétichistes, Carradine campe un anti-héros plus ou moins complexe car difficile ŕ cerner. Griffeth joue avant tout sur son joli minois et ses formes avantageuses pour conquérir l’écran. Le reste des "participants", et donc du casting, ne mérite gučre plus que l’anonymat y compris Sylvester Stallone. Ce dernier campe ici un gangster de Chicago plutôt ŕ la masse cajolant une jalousie féroce envers l’étrange héros de ce film d’un autre âge.

Death Race 2000

Outre sa galerie de Bimbos dénudées rappelant le doux temps oů tout était quasiment permis ŕ l’écran, "Death Race" trouve un certain intéręt dans son pastiche d’une société futuriste orpheline de la moindre moralité, dans laquelle la Télévision, vicieuse et manipulatrice, domine les consciences. Immoral, Gore, sexiste, ridicule… mais largement trop désuet. A recommander, presque exclusivement, aux nostalgiques ! Si les concepts 'Futur immoral' et 'Sports décalés' sauvages vous attirent, mieux vaut peut-ętre alors vous tourner vers un "Running Man" (1988), par exemple, avec le toujours charismatique Arnold Schwarzenegger !

David Carradine

Rendez-vous au mois d’Octobre 2008 pour savoir si la pseudo 'copie' surpasse le bide original… Ca ne devrait pas ętre si difficile que ça… Mais sait-on jamais !?!


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